L’Europe doit entendre l’aspiration des peuples
Une semaine après la victoire de Syriza, les dirigeants européens ont pu faire entendre leur réaction.
Parmi celles-ci, la position de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, est restée très rigide, tout comme celle d’Angela Merkel. François Hollande est, quant à lui, ouvert au dialogue et l’a fait savoir dès l’annonce de la victoire de Syriza. Il a d’ailleurs convié Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec, à Paris.
Face à ces résultats, le groupe socialiste de l’Assemblée a appelé l’Europe à entendre l’aspiration des peuples européens à en finir avec les politiques d’austérité. La France avait déjà commencé à réclamer une réorientation sous l’impulsion de François Hollande. Des mesures importantes en ont découlé : plan d’investissements de 300 milliards de la commission européenne, soutien de la Banque centrale européenne aux Etats et à la relance de leurs économies.
La volonté du nouveau gouvernement grec de renégocier sa dette remettra sur la table le dossier de la mutualisation des dettes européennes qui est le chaînon manquant de la solidarité dans l’Union. Nous y sommes depuis longtemps favorables.