Conséquences de la suppression de la taxe professionnelle
La réforme de la taxe professionnelle décidée par l’ancienne majorité a coûté à l’État près de 5 milliards d’euros par an, uniquement financés par la dette. Adoptée pour favoriser l’activité économique, elle met en réalité aujourd’hui de nombreuses entreprises au pied du mur. Des chefs d ’entreprises et auto-entrepreneurs sont en effet touchés par la forte augmentation de leur contribution à la cotisation foncière des entreprises (CFE). Cette hausse atteint par endroit plusieurs centaines d’euros.
Une fois de plus, ces difficultés résultent directement d’une mesure préparée à la hâte par l’ancien gouvernement qui entraîne des conséquences désastreuses pour l’économie nationale. La précipitation et le niveau d’impréparation de la suppression de la taxe professionnelle ont conduit à la mise en place d’une kyrielle de taxes (IFER, TASCOM, CVAE, CFE…) qui rendent cette réforme illisible, inefficace et injuste.
Le Gouvernement a d’ores et déjà réagi en exonérant en 2013 les auto-entrepreneurs qui recevront ou ont déjà reçu un avis d ’imposition à la cotisation foncière des entreprises (CFE).