Vignes : se former et travailler
Les jeunes Médocains sont en désamour avec les métiers de la viticulture un des viviers d ’emplois locaux les plus importants. Ce n ’est pas faute de disposer de lieux de formation plutôt bien répartis sur le territoire entre le lycée agricole de Blanquefort et la maison familiale et rurale de Saint Yzans.
Alors la faute à qui ou à quoi? Entre les: » si tu ne travailles pas, tu finiras à la vigne » et les : »on ne trouve plus de jeunes qui acceptent la pénibilité de ce travail » sans parler de certaines officines qui, dans ce contexte, font leurs choux gras et embauchent de la main d ’oeuvre étrangère en marge des obligations salariales et sociales, la situation est inextricable.
A l ’instar de la filière des métiers du bâtiment, la filière vini-viticole devrait mener une réflexion et un plan d ’action conjoints avec les établissements de formation pour sortir de cette incompréhensible ornière en période de fort chômage.