Offre psychiatrique : les élus se mobilisent
La loi » hôpital, santé, patients et territoires » n ’a pratiquement pas abordé le domaine de la psychiatrie alors que le plan santé mentale 2005-2008 a montré ses limites. L ’offre en psychiatrie publique régresse proportionnellement à l ’augmentation des dépendances et des souffrances psychiques.
Actuellement les territoires sont découpés en pôles pour l ’organisation des soins psychiatriques. Ainsi le Médoc est rattaché au bassin d ’Arcachon. Sauf que l ’iniquité persite dans les moyens mis à disposition et la qualité des réponses apportées selon que les patients habitent en milieu rural ou urbain.
Un seul exemple : 5 médecins pour le Bassin d ’Arcachon et un seul pour le Médoc! Autre exemple : 7 mois d ’attente pour une consultation en pédopsychiatrie.
Les moyens n ’évoluent pas malgré l ’augmentation de la population et des besoins.
Ce constat nous conduit inexorablement dans le mur au même titre que la désertification médicale si des mesures adéquates ne sont pas prises. L ’égalité d ’accès aux soins est un droit que nous devons défendre.
Pour ce faire, j ’ai demandé aux élus du Médoc que nous menions ensemble un plan d ’action afin d ’obtenir des moyens supplémentaires humains et financiers en Médoc. Il est urgent d ’améliorer l ’organisation entre le sanitaire, le social et le médico social.