Infelix operis summa, quia ponere totum nesciet
Je découvre en première page du journal Sud-ouest que «les députés de Gironde, de droite et de gauche ont voté un amendement» pour le maintien des dégustations de vin. En réalité les députés UMP girondins n’étaient pas présents lors de l’examen du texte à l’Assemblée Nationale et donc n’ont pas pu le voter.
Pourtant la profession viticole avait écrit un courrier à tous les députés leur demandant de s’impliquer et d’être « physiquement présent » au moment du vote et précisant, dans le cas contraire, avec une certaine emphase, «je n’aurais plus de raison de croire en mon député».
Les députés UMP girondins étaient-ils dispensés de présence par la profession ou seront-ils désormais bannis des vignobles girondins et jetés dans le vinaigrier de l’histoire?
J’hésite encore sur la réponse…
Deuxième surprise, la sénatrice-maire de Gujan-Mestras signale, depuis le Mexique, que je l’ai copiée sur le fait d’être directement joignable par téléphone un samedi par mois. Je comprends parfaitement l’émoi de Mme des Esgaulx qui a découvert il y a quelques semaines à la lecture du Journal Sud-ouest, que je venais de mettre en place ce dispositif. Le problème c’est que Sud-ouest a donné cette information près d’un an après le démarrage de cette opération « Allo la députée ».
Comme quoi, l’information va plus vite du Mexique à Sud-Ouest, que du Médoc au dit journal.