Sauvegarder le service public de l ’audiovisuel
Lors de sa séance plénière, le groupe socialiste, radical et citoyen a auditionné l’intersyndicale de France Télévisions sur la réforme de l’audiovisuel public.
Une opposition unanime s’est exprimée à l’égard des deux points durs de la réforme – la suppression de la publicité et la nomination/ révocation du président de France Télévision par décret – qui attentent à l’indépendance financière, politique et éditoriale de France Télévision.
Les représentants des personnels de France Télévision estiment que les financements de remplacement vont appauvrir le service public et conduire à ce qu’ils appellent « un plan social élyséen ».
Autres motifs d’inquiétude, les menaces qui pèsent sur le périmètre de France Télévisions. L’intersyndicale redoute que la réforme entraîne la fermeture de certaines chaînes du groupe et remette en cause la dimension nationale de France 3.
Un appel à une journée de mobilisation a été lancé pour le 25 novembre, date de l’examen du projet de loi devant l’Assemblée nationale. Contrairement à ce que tente de faire croire le pouvoir, les personnels de France Télévision et leurs organisations syndicales ne militent pas pour le statu quo.
Ils appuient la démarche engagée par leur direction visant à construire « une entreprise commune » et à s’adapter aux mutations de la télévision et des nouvelles technologies.
Les députés Socialistes, Radicaux et Citoyens ont dit très clairement leur soutien aux personnels de France Télévision. Dans leurs interventions, comme dans leurs amendements, ils défendront l’indépendance, l’intégrité et l’évolution négociée du service public de l’audiovisuel.