Un référendum pour la poste
Nous subissons jour après jour les injustices de la politique gouvernementale. Les coups portés nous assomment et nous conduisent davantage à la protection individuelle qu ’à la réaction collective.
Aujourd ’hui nous pouvons avoir collectivement prise sur le dossier de la poste en refusant en masse l ’ouverture du capital de l ’entreprise. Cette décision ne correspond à aucune obligation juridique. La directive européenne n ’établit aucun lien entre la privatisation de l ’entreprise et la libéralisation du service postal. C ’est le choix politique de Nicolas Sarkozy.
Un choix dangeureux uniquement régi par la recherche d ’une rentabilité importante, au détriment du maintien d ’un service public . Les conséquences sont multiples :
- disparition des bureaux de postes en zone rurale et dans les quartiers populaires avec transfert de la charge aux mairies
- disparition du prix unique du timbre
- disparition de la distribution du courrier six jours sur sept et dégradation du service rendu
- éloignement des plus modestes du service financier de la poste
- dégradation des conditions des services postaux
- fragilisation des entreprises en milieu rural
A l ’Assemblée Nationale, je m ’opposerai vigoureusement contre ce projet de privatisation, mais élus, salariés, usagers doivent d ’ores et déjà se mobiliser pour demander l ’organisation d ’un référendum populaire .