Les jeunes à l ’Assemblée Nationale
Une classe du lycée de Blanquefort, deux de l ’école primaire d ’Arsac et une de l ’école primaire Raymond Claverie à Eysines viennent spontanément de me faire la demande de visiter l ’Assemblée Nationale. Heureuse démarche à laquelle j ’ai bien sûr répondu favorablement. J ’invite d ’autres enseignants à en faire de même.
Je trouve de bonne augure de mettre les lieux de réflexion et de décision à la portée des jeunes générations. A l ’échelon local, départemental, régional ou national, les initiatives d ’assemblées d ’enfants (conseils municipaux, parlement des enfants) sont à encourager.
Même inscrite dans les programmes éducatifs, l ’instruction civique ne surcharge pas les emplois du temps scolaires. Cela se saurait et on peut le regretter. Au même titre que la sensibilisation à toutes les problématiques sociétales relève d ’une approche culturelle et éducative : la parité, le développement durable, l ’intergénération…
Avec Michèle Delaunay et Martine Faure, deux de mes comparses girondines à l ’Assemblée, nous nous retrouvons régulièrement sur la politique de l ’âge dans le cadre de l ’allongement de la durée de la vie. J ’évoque souvent, qu ’au delà des mesures à prendre pour mieux accompagner le vieillissement de la personne, nous devons aussi agir, par anticipation, avec une démarche culturelle et éducative auprès des jeunes générations sur la question de l ’âge.
D ’une manière générale, je place les enfants et les jeunes au coeur de la relève qu ’ils vont devoir assumer. La politique en fait partie.